Kiam mia koro ŝvebas heziteme Iras mi vagadi de ĉagren' pelite. Restas senatentaj kaj anim' kaj paŝo, Kurbigas la frunton teren maltrankvilo. Soleco malsana obstine min sekvas Ĝis rivera bordo – la celo ne gravas, Se nur ĉe tiu lok' la sun' venas morti. Ho! kiel revema tiam fariĝas mi En tia dezerto, kiu dampas ĉion, Kiam sereneco forviŝas lacecon. Malpezigo. Gvidas min korvoĉo ia Kaj okaze, ankaŭ, staras mi vagpensa,Kvazaŭ nekonscie, daŭre sola, mute Kiam surprizas min luno alsupranta. | Quand je n’ai pas le cœur prêt à faire autre chose, Je sors et je m’en vais, l’âme triste et morose, Avec le pas distrait et lent que vous savez, Le front timidement penché vers les pavés, Promener ma douleur et mon mal solitaire Dans un endroit quelconque, au bord d’une rivière, Où je puisse voir enfin un beau soleil couchant. Ô les rêves que je fais alors en marchant, Dans la tranquillité de cette solitude, Quand le calme revient avec la lassitude! Je me sens mieux. Je vais où me mène mon cœur. Et quelquefois aussi, je m’assieds tout rêveur,Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune, Je me surprends parfois à voir monter la lune. |
Tradukis: Stéphane Brault
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